Les centres des villes petites et moyennes souffrent fortement de la concurrence des périphéries qui continuent à se développer avec l’implantation de surfaces commerciales et la construction de logements qui contribuent à leur dévitalisation. La prise de conscience de la nécessité d’intervenir sur la revitalisation d’un cœur de ville commence souvent par un constat visible et visuel : l’apparition d’un nombre croissant de cellules commerciales vacantes. Mais ces cellules vacantes qui apparaissent dans un centre-ville ou un centre-bourg sont-elles l’expression d’une santé économique précaire du commerce et d’un rapport centre- ville/périphérie déséquilibré ou sont-elles l’expression d’une centralité qui a perdu des habitants, des services ou des emplois qui ont glissé en périphérie, qui en un mot ne polarise plus ? La réponse est peut-être dans la question … Le défi de l’élu ne doit pas se limiter à intervenir sur le symptôme mais il se doit d’intervenir sur les causes et de se réinterroger sur la place que la centralité doit jouer demain dans l’armature du territoire. Les exemples réussis de dynamisation de centre-ville reposent toujours sur des choix clairs et sur une stratégie volontariste et finalement s’imprègne de cette citation de Sénèque “Lorsqu’un homme ne sait vers quel port il fait route, aucun vent ne peut lui être favorable“.